samedi 30 octobre 2010

ARTICLE DU MOIS : ‘’LES ETIREMENTS A FAIRE OU PAS ? ‘’ Par Cédric Marie

La souplesse est la capacité d’exécuter des mouvements avec une amplitude optimale sans endommager une articulation ou un groupe d’articulations. La souplesse dépend de l’état de fonctionnement des articulations, de l’extensibilité des muscles, des tendons, des ligaments et des capsules articulaires. Elle est la plus élevée durant la période de l’enfance, mais peut être conservée jusqu’à un âge avancé par un entraînement régulier et approprié. Pour développer cette qualité nous nous étirons ou autre terme souvent employé nous effectuons du « stretching » malgré que ce mot ai une consonance 'anglophone", le stretching est né chez les scandinave, c’est une forme de gymnastique douce qui consiste à effectuer des étirements et des assouplissements des différents groupes musculaires composant le corps humain. Par la mobilité articulaire, on entend l'amplitude des mouvements que l'on peut normalement attendre d'une articulation. Mis à part les facteurs passifs et actifs qui interviennent dans le mouvement, il y a aussi : la force musculaire, l'âge, le facteur psychologique.
La mobilité n'est pas la même pour toutes les articulations. Elle diminue dès que la croissance est terminée, elle est plus grande chez les femmes, elle varie par rapport aux morphologies, et elle peut être développée de manières très différentes selon les activités.
Le stretching est recommandé pour la relaxation et la prise de conscience de son corps et de ses limites, de même qu’il est indispensable pour regagner la mobilité articulaire perdue suite à un traumatisme. De plus, des entraînements réguliers de souplesse musculaire semblent totalement bénéfiques, pour les muscles, pour les articulations ainsi que pour la recherche de toute performance. Elles permettent bien évidemment de gagner en souplesse (donc en amplitude de mouvement) et offrent un complément intéressant à des séances de musculation. De plus, un muscle peut être très souple en restant néanmoins très réactif, à condition que cette souplesse ait été gagnée progressivement et qu’elle n’ait pas été pratiquée juste avant l’effort.
Mais, la condition est que ces séances d’étirements soient pratiquées loin de la performance physique, afin de ne pas entraver les capacités musculaires. Il ne faut pas condamner le stretching, car au-delà de ce simple mot, signifiant « action de s’étirer », ce sont bien des manières différentes de pratiquer ces étirements qui sont évoquées. Il convient désormais au sportif qui souhaite réaliser au mieux ses activités physiques de se demander quelle est l’utilité de ses exercices d’étirements et s’ils sont justifiés, en fonction de ses pratiques et du but qu’il recherche. Cette réflexion sur les avantages et les inconvénients des étirements sportifs devrait être faite en fonction de chaque personne et de son niveau sportif, en incluant mais sans se limiter à la performance. Les personnes visant la simple activité physique de loisir sportif ne doivent assurément pas cesser de pratiquer des étirements musculaires car ils sont indispensables dans le sport-santé. Néanmoins, pour les sportifs visant la compétition, des séances régulières de souplesse loin de toute performance sont bénéfiques pour la mobilité articulaire. Ces entraînements devraient faire partie de la préparation physique, au même titre qu’un entraînement de musculation. Mais le sportif doit comprendre qu’une séance d’étirements ne permet en aucun cas de compenser une mauvaise préparation physique ! L’absence de vérité absolue sur le sujet doit pouvoir bien faire comprendre à chacun que le stretching n’est pas une recette miracle !

SEANCE TYPE DU MOIS : ‘’ PAS DE FORCE, SANS LOURD ! ‘’ Par Cédric Marie

Pour ce programme destiné à gagner en force, 2 séances par semaine sont nécessaires idéalement lundi et jeudi par exemple, après vous être échauffé, pratiquer 2 gammes de 3 séries chacune, avec 4 minutes de repos entre chaque. Le principe consiste à effectuer d’abord un triplé (3 répétitions) lors de la première série, un doublé lors de la seconde série, avant de finir avec une simple, avec une progression de la charge entre chaque série : exemple pour un développé couché évalué à 95kg avec un objectif fixé à 100kg :

- SEMAINE1 :S1 : Bloc1 : (3*80)+(2*82,5)+(1*85) Bloc2 : (3*82,5)+(2*85)+(1*87,5) - S2 :6*4*80 -
- SEM2 : S1 :Bloc1 : (3*82,5)+(2*85)+(1*87,5) Bloc2 : (3*85)+(2*87,5)+(1*90) - S2 :6*5*80 -
- SEM3 : S1 :Bloc1 : (3*85)+(2*87,5)+(1*90) Bloc2 : (3*87,5)+(2*90)+(1*92,5) - S2 :6*6*80 -
- SEM4 : S1 : (3*3*80) S2 : test nouveau max ! -

Autrement dit, l’objectif est, ni plus ni moins, de battre votre RM1 ! Inutile de dire que, pour y parvenir, vous aurez besoin de toute votre concentration, mais également de profiter au maximum des 4 minutes de récupération entre les séries ! Terminez ensuite la séance avec 3 séries classiques d’un exercice destiné à compléter et clore l’entraînement (pratiquez de préférence cet exercice aux haltères). L’objectif, lors de ces dernières séries, n’est pas d’atteindre le point de rupture musculaire, mais plutôt de ressentir une bonne sensation. Dès que la brûlure devient trop forte, interrompez la série en court et marquez 3 minutes de repos avant de passer à la série suivante. Même si la progression n’est pas rapide, vous allez découvrir que ces évolutions progressives sont tout de même extrêmement exigeantes.

EXERCICE DU MOIS : ‘’ DES CUISSES AU TOP, LA PRESSE ! ‘’ Par Cédric Marie

S'il est vrai que le squat est l'exercice "par excellence," son exécution correcte requiert la mise en œuvre de presque tous les grands groupes musculaires. En revanche, la presse oblique sollicite nettement moins les hanches, les fessiers et les adducteurs si bien que les quadriceps sont les muscles principaux, donc pour les surcharger, la presse oblique reste inégalée. On peut également jouer sur le placement des pieds pour modifier la localisation de l'effet sur l'avant des cuisses. La presse est un exercice semi-technique à effectuer après le squat. L’intérêt du travail à la presse réside essentiellement dans le fait qu’il est plus sécuritaire que le squat et donne une option pour les personnes ne pouvant plus exécuter ce dernier. En effet, le dos repose sur le dossier de la machine et ne supporte donc pas le poids de la charge de travail. De plus, il est possible de raccrocher la charge à tout moment, ce qui permet au sportif d'effectuer ses répétitions de fin de série sans craindre de rester coincé sous la charge.
Cependant la presse peut être aussi traumatisante que le squat pour le dos, car à la presse il y a une double pression, l’une par le plateau et celle des mains sur les poignées de la machine. Ces dernières sont opposées mais nécessaires évitent que le buste ne remonte mais entraine une pression importante sur le bas du dos ajoutez à cela des erreurs de placement et de respiration.

CONSEIL DU MOIS : ‘’ EVALUER SA CHARGE MAXIMALE ! ‘’ Par Cédric Marie

On peut utiliser la méthode dite « indirecte » par estimation grâce à la formule de BRZYCKI : Estimer la force maximale à partir de répétitions sous maximales :

- 1,0278 – (0,0278 × Nombre de reps) = CM -

Avantages : estimation rapide de la charge maximale en toute sécurité. Approche de la séance test facilitée.
Inconvénients : plus le nombre de répétitions est important, plus l’estimation est approximative.

En principe cette méthode prédictive est relativement fiable à condition que le nombre de répétitions effectuées soit inférieur ou égal à 10.On peut utiliser la Méthode de l’évaluation dite « directe » faite en salle de manière plus empirique est également envisageable sous la direction d’un entraineur confirmé

DIETE DU MOIS : ‘’ LIMITEZ LE SUCRE ! ‘’ Par Cédric Marie

La prise de glucides simples (sucres) immédiatement après la musculation reconstitue les stocks de glycogènes dans les muscles et le foie, mais l'excédent de sucre à d'autres périodes de la journée est stocké sous forme de graisses. Si vous aimez les sucreries, faites-vous plaisir de temps à autre, mais préférez les fruits frais. Remplacez les boissons sucrées telles que les sodas et les jus de fruits par de l'eau, du café, du thé ou des boissons diététiques.

PREVENTION DU MOIS : ‘’ MENAGEZ VOTRE DOS ! ‘’ Par Cédric Marie

Un effort physique au niveau lombaire mobilisera activement des muscles aussi éloignés que les abdominaux, les psoas et les para-vertébraux. Les distorsions violentes lors de certains gestes sportifs expliquent les déplacements vertébraux et la survenue, parfois brutale, des douleurs sciatiques. Certains sports exposent particulièrement aux accidents vertébraux :
- Les sports asymétriques comme le tennis, le golf, le squash, le badminton sont grands pourvoyeurs de douleurs sciatiques ;
- Tous les sports exigeant des mouvements et changements de pied brusques, comme le rugby ou le football, sont à pratiquer avec prudence, surtout passé un certain âge !
- Les sports qui tassent la colonne, comme l'équitation, présentent un risque certain.

Essayer de limiter les risques :
- La musculation est préventive à long terme. Elle intéresse les abdominaux et dorsaux mais aussi les cuisses. Elle vise également à corriger la lordose lombaire, dont les excès déstabilisent la dynamique vertébrale.
- L'échauffement musculaire est un préalable à toute activité sportive.
- Le port d'un stabilisateur lombaire est souhaitable chez tout sportif alerté de temps à autre par des pointes douloureuses dans la fesse ou derrière la cuisse.
- Lorsque surviennent ces petits signes douloureux, même transitoires, l'abstention sportive de quelques jours est recommandée.
- Une kinésithérapie à visée ostéopathique, en réduisant les contractures musculaires, permet de prévenir la récidive ou l'entretien d'un certain nombre de lésions.
- Il est enfin des sports et activités évidemment bénéfiques et peu suspects de provoquer des douleurs sciatiques : la natation, le vélo, ...

LE SITE DU MOIS : ‘’ WWW.ENTRAINEMENT-SPORTIF.FR ‘’ Par Cédric Marie

Vous y retrouverez exercices et programmes de musculation ; carnets et tableaux à télécharger…