dimanche 27 mars 2011

ARTICLE DU MOIS : ‘’PERFORMANCE ET ALIMENTATION ! ‘’ Par Cédric Marie

L’alimentation apporte les matériaux nécessaires à la construction et à la réparation des structures de l'organisme et assure la restauration des réserves énergétiques. Chacun d'entre nous recherche un équilibre nutritionnel qualitatif par l'apport de tous les éléments indispensables au maintien d'une bonne santé - nutriments, vitamines, eau, sels minéraux - et un équilibre nutritionnel quantitatif pour compenser nos dépenses énergétiques quotidiennes auxquelles s'ajoute le coût de l'activité physique.

L’équilibre alimentaire

La couverture des besoins alimentaires quotidiens est assurée par une ration diversifiée qui apporte 1,5 litre d'eau, 350 grammes de glucides, 90 grammes de protéines et 80 grammes de lipides (pour un adulte de 70kg). La pratique sportive n'impose pas de grandes modifications à une alimentation saine et équilibrée, exception faite des épreuves de longue durée, et de celles qui se déroulent dans un environnement particulier (montagne, milieu marin, etc.). Il n'est donc pas nécessaire de parler de « régime pour sportif », mais d'adaptation de l'équilibre nutritionnel aux divers épisodes de la vie sportive.

La préparation diététique a la compétition

La durée pendant laquelle peut être soutenu un effort intense dépend nettement du stock initial de glycogène musculaire. Ce stock est lui-même lié au régime alimentaire précédant l'épreuve (équilibré, hyper- lipidique, hyper-glucidique, régime dissocié scandinave). Les expérimentations les plus récentes ne démontrent plus l'intérêt d'une manipulation diététique de type dissociation. Par contre, elles soulignent l'inconvénient d'un changement brutal d'habitudes alimentaires et la variété des sensibilités individuelles aux changements de régime. Il est important de retenir qu'une alimentation normale, ou riche en glucides, permet de restaurer en 24 heures un stock de glycogène. Le sportif veillera donc à prendre un supplément d'amidon (100 grammes de pâtes, de riz), la veille et le jour de la compétition (cf. Ci-dessus l'insuffisance de la ration spontanée en glucides complexes).

L'alimentation au cours de l'effort

Prenons l'exemple des dépenses estimées d'un coureur de fond. Le tableau ci-dessous montre une diminution importante de glycogène musculaire et un déficit hydrique de 3,2% du poids de corps. Ces deux facteurs exercent une forte influence sur l'installation de l'épuisement. L'alimentation au cours de l'effort vise à réduire les déficits liés à la dépense énergétique et à la charge thermique. Mais l'activité digestive entre en concurrence avec le fonctionnement musculaire. Aussi la ration ingérée doit-elle minimiser les actions mécaniques et chimiques de la digestion. Elle est liquide ou pâteuse, et directement assimilable. En pratique, la ration de l'effort est une eau du robinet, fraîche, glucosée (si la durée de l'effort dépasse une heure), consommée régulièrement par fraction de 150 cl, dès la période d'échauffement. Elle doit être agréable à boire.

L'alimentation de récupération

Après l'effort, la récupération de l'organisme est facilitée par l'absorption d'eau à volonté, et par celle d'un jus de fruit. La prise de sel est généralement une aberration. Le repas qui suit l'entraînement ou la compétition est allégé et digeste. Il comporte des sucres à absorption lente, peu de protéines, et des liquides.


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