lundi 30 janvier 2012

ARTICLE DU MOIS : ‘’ FATIGUE ET SURENTRAINEMENT ! ‘’ Par Cédric Marie

D'une façon simple, la fatigue et le surentraînement sont dus à un trop grand volume de travail et non à l'intensité de celui-ci. Il y deux types de causes à la fatigue :

Les premières sont périphériques (fatigue à court terme) : Les périphériques sont des causes locales et principalement métaboliques. On y trouve un entraînement excessif, une compétition type marathon ou une séance de musculation excentrique qui ne nous permet pas de marcher le lendemain. La récupération de ces efforts est cependant très rapide.

Les secondes centrales (fatigue à long terme) sont surtout d'origine neuroendocrinienne avec un point de départ qui peut être local. Dans ce cas, la fatigue centrale est considérée comme le surentraînement et la récupération se chiffre en semaines, mois, voire en années. Pour faire simple, les cas de grosses fatigues et de surentraînement sont présents dès qu'il y a de réelles perturbations de l'hypothalamus.

Attention

Ces deux types de fatigue peuvent avoir une incidence l'une sur l'autre. Par exemple, passer le baccalauréat va entraîner une importante production d'hormone centrale qui agira sur le système périphérique et forcement sur la performance musculaire. A l'inverse, enchaîner plusieurs 10km ou effectuer un marathon fait remonter la fatigue périphérique au " cerveau " et provoque un état de fatigue centrale. Quelqu'un de déprimé est à considérer, alors comme surentraîné (même fatigue avec même baisse de performance).

LE DEPISTAGE

Pour diagnostiquer le surentraînement ou un état de fatigue court et/ou prolongé, il faut croiser les résultats de quatre investigations :

Un ou deux tests de performance
Un questionnaire de fatigue
un entretient pour une recherche des symptômes
Des tests biologiques.

Attention, il faut faire la somme pour pouvoir affirmer l'état d'un athlète et ne pas se contenter des résultats d'une ou deux vues.

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